La jeune fille togolaise désormais garnie en matière de « sexualité »

© Afreepress (Lomé, le 8 fév. 2014)-  « Sous nos tropiques, beaucoup de filles quittent l’école tôt beaucoup moins sous l’effet des idées conçues, de la pauvreté que, parce qu’elles tombent enceintes faute d’avoir su maitriser les questions de la sexualité ».

C’est suite à ce constat que, les femmes regroupées au sein du Conseil Consultatif des Femmes du Togo (CCoFT) ont mis à la disposition des jeunes filles élèves ce samedi à Lomé le livret  « Sexualité et autonomisation de la jeune –fille élève » destiné à les aviser sur la question de la sexualité.

 « C’est suite aux prévalences des grossesses précoces et autres phénomènes qui bloquent l’évolution de la jeune fille que nous avons décidé de sensibiliser les jeunes filles pour mettre fin à ce fléau. Ce livret sera utile vu les informations qu’il regorge concernant l’éducation sexuelle », a confié  Michèle Dédévi Ekué, présidente du CCoFT.

Selon les initiateurs du document, il  sera « une source d’acquisition d’informations fiables et d’une éducation sexuelle axée sur la responsabilité ».  

Pour la ministre des affaires sociales, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Dédé Ahoéfa Ekoué, qui a présidé la cérémonie, ce projet socio-éducatif suit la droite ligne de la vision du gouvernement togolais qui veut faire du Togo un pays émergent  « sans discrimination ».

« Ce projet est l’illustration de l’impulsion qui a éclairé le chef de l’Etat, à se doter d’une politique nationale pour l’équité et l’égalité. Il a donc décidé de faire du Togo un pays émergent sans discrimination où hommes et femmes ont les mêmes chances de participer à son développement et de jouir des fruits de sa croissance », a souligné la ministre.

Conçu pour aviser et ce, le plus tôt possible, la jeune fille sur la question de la sexualité, ce livret est le fruit d’un concours lancé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, ce document doit permettre aux élèves filles de se prendre en charge et de bien gérer leur sexualité.

Financé par l’ambassade des Etas-Unis d’Amérique représentée  par son directeur des affaires publiques, ce projet envisage d’atteindre le plus grand nombre d’élèves filles pour leur donner la chance d’avoir une éducation de longue durée et qualifiée.

Mao R.